mercredi 15 avril 2009

Take a jumbo across the water...

Et voilà. C'est le jour J, the D-day, comme disent les autres.

Lever à 4h30 du matin, je l'ai dit. Tout le monde s'est réveillé pour m'accompagner et c'est à 5 dans la voiture paternelle qu'on se rend à l'aéroport de Blagnac.

Le vol est à 7h20, l'embarquement à moins dix. On est enregistrés une heure avant, avec la confirmation que mes bagages prendront tout seuls la correspondance à Charles-de-Gaulle.

Après un café pris rapidement, mon père et moi disons au revoir au reste de la famille, passons les portiques de sécurité, il m'achète un Fluide Glacial pour le transat', on attend un peu et on embarque. Mon père n'avait pas pris l'avion depuis qu'il m'avait amené à Legoland au Danemark.

Dans l'avion, une hôtesse vient me voir pour m'informer de la localisation de la partie du terminal 2E d'où je décollerai pour le second vol. Une heure dix après l'envol, nous atterissons à Roissy. Je suis déjà enregistré pour ce vol aussi, ma carte d'embarquement m'a été remise à Toulouse.

On transite rapido, le terminal n'étant pas très loin du 2F, où nous avons atterri. Et en fait, ça se finit là. Une grande file serpente devant le guichet où s'effectue la vérification des passeports. Mon père m'y laisse m'avancer pendant qu'il essaie de joindre ma mère par téléphone, en vain. Je passe le portique, et lui se dirige vers la gare ferroviaire d'où il va effectuer le retour, sept heures durant.

Quant à moi, les formalités étant passées, et après un petit temps d'attente, j'embarque.

L'engin est énorme, et les réacteurs qui le portent le sont tout autant. Je découvre enfin l'intérieur. Grande surprise. Des sièges énormes, inclinables de tous les côtés, avec un écran 20 pouces incrusté dans l'arrière du rang de devant (si, c'est simple, réfléchissez).

Ah, c'est les fauteuils des privilégiés... Au temps pour moi, je me disais, aussi, y en a vraiment pas des masses par rangée. Je continue donc un peu plus loin, mes sacs en bandoulière. Les écrans sont plus petits, les fauteuils moins réglables, mais ça reste très correct. Ah, c'est la classe affaires... Encore plus loin, du coup... Bon, là on arrive dans la section où les sièges ressemblent à ceux que j'ai pu voir dans tous les vols intérieurs que j'ai pu prendre. Classe éco, c'est sûr. Et puis de toutes façons, après, c'est les chiottes, et la fin de l'avion.

Mais je m'en fous, les sièges ont quand même de petits écrans et la télécommande qui va avec. Du coup, je vais rien lire de ce que je me suis pris, et regarder Largo Winch, puis Burn After Reading.

Le mec assis devant moi se retourne, me demande si je parle anglais. Je lui réponds que je suis Français, mais que je parle effectivement anglais. Il s'excuse pour la place que j'ai, à savoir au beau milieu de ce qui semble être une classe un peu bordélique, et dont il est un des responsables.

J'apprendrai un peu plus tard qu'ils proviennent de l'équivalent d'un lycée en Californie et qu'ils rentrent d'un voyage scolaire en France et en Espagne. Pas très intéressant, comme anecdote, effectivement. Sauf que ça me donne à voir une caricature pas très sympathique de la compagne du Joe Six-pack, l'Américain moyen. Une tendance à l'embonpoint, au maquillage maçonné à la truelle, et aux lunettes de soleil dans l'avion pour se protéger des loupiotes au-dessus des sièges.

Mais heureusement, ce qui est bien avec les moyennes, c'est qu'il y a souvent des fluctuations qui permettent de s'en défaire. Cependant, ça, je le sais pas encore, vu qu'il est midi (heure française) et qu'on m'apporte à manger.

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