dimanche 31 mai 2009

Normandie with no cheese

Semaine du 18

Bon, comme je l'ai dit. Il a fallu que je retourne m'occuper des plantes chez Mrs. C.. Ce que j'ai donc fait, avec un petit sac à dos et mon ordi, jusqu'à son retour le mardi soir.

Du coup, j'en ai profité pour prendre, à la demande générale d'Audrey, des photos de "la maison du Desperate Houseman", que je poste donc ici (par contre, j'ai oublié d'en prendre depuis l'autre côté de la rue pour rendre le côté pelouse trop verte pour le climat et qui semble coupée au millimètre comme on ne peut en voir que dans les banlieues américaines).



Et mercredi soir, me voilà dans ma nouvelle maison, et ce pour de bon. Un peu plus loin que ce que j'espérais de l'entrée de l'USC la plus proche qui se trouve sur Vermont Avenue. À trois blocs de là en fait, ce qui est bien, mais pas top. Entre dix minutes et un quart d'heure de marche. C'est pas horrible, mais c'est chiant, avec le portable et caetera. Et pour faire des courses, c'est pire. Si je veux acheter autre chose que des paquets de chips, il faut que je me rende au nord du campus, c'est à dire loin. Loin à pied en tout cas. Me faut définitivement un vélo. Par contre, j'ai une autre très grande voie angelienne à deux pas de chez moi : Normandie Avenue. Mais bon, à part deux trois épiceries miteuses, bah ya rien.

Sinon, fin de semaine à peu près normale. Dr. V., rentré mercredi, nous briefe rapido sur comment accueillir Mat., un postdoc slovène qui doit passer la semaine suivante au labo.

Ah si, un truc sympa. Vendredi, j'ai passé ma matinée au bureau à l'ISI. Puis à un moment, chuis allé pisser (passionnant, hein ?). Et quand je suis revenu, je me suis aperçu d'un truc qui devait être là depuis quelques heures (quelques jours ?) déjà, mais qui m'avait pas frappé.

Sur la porte, en dessous de celle de Z., une plaque portant mon nom. La classe.

Samedi

Rien. Enfin pas grand chose. V. a dû rester au labo faire des expériences. Oui, c'est ça qui est chiant avec la bio. Tu peux pas vraiment remettre au lendemain certaines expériences. Pasqu'il y a des trucs vivants. Eh oui.

Toujours est-il que j'ai donc prévu d'aller déjeuner avec elle pour pas qu'elle se fasse trop chier. Mais avant, je dois aller loin au nord du campus. (Loin à pied. Au niveau de là où je peux faire mes courses) Et pourquoi ? Pour m'acheter un vélo pour 50 $. Un peu vieux, pas mal rouillé, mais en bon état de marche, avec un antivol, un "siège" arrière et un panier. Chuis content. Ya pas à dire, ça change complètement la vie. Pour la peine je fais aussi des courses, je repasse au labo, puis je fais un aller-retour chez moi poser mes emplettes. Moins de cinq minutes pour joindre le labo et ma piaule, le rêve.

Le soir, je fais la connaissance d'une de mes collocs, une Chinoise nommée N. et qui me dit que le lendemain ils (mes collocs) fêtent tous l'anniversaire d'un pote. Comme elle a peur que je m'ennuie, elle m'invite donc à les rejoindre. Je décline gentiment. Passer la journée avec des mecs qui se connaissent tous et qui vont tous parler chinois entre eux, bof. Et puis surtout, surtout, j'ai déjà quelque chose de prévu.

Dimanche

















Le truc prévu en question, c'est un concert : la première des deux journées du JazzReggae Festival, avec comme tête d'affiche Erykah Badu, à l'UCLA.

Je vais y passer la journée, avec V., pour 7 heures de concert, assis sur des serviettes de plage au milieu d'un stade immense bordés par des boutiques en tout genre. J'y découvre que les Amerloques sont friands de frites à l'ail, et de funnel cakes, des espèces de gâteaux ayant la même consistance et le même goût que les churros, sauf qu'il y en a vachement plus.


Semaine du 25

Je passe la semaine à ranger et à faire le ménage. Youhou. Au labo, un thésard slovène est là pour deux semaines. Une de mes collocs, N., a disparu sans même que je m'en rende compte. Pouf pus là. Et en me baladant à vélo pour me rendre à mon boulot, je comprends pourquoi Fallout 1 et 2 ont pour lieu la Californie.


Week-end

Rien. Mais puissamment rien.
Samedi : réveillé à midi, levé à 1.00 pm, devant l'ordi à faire du Skype/MSN/AWP jusqu'à 4.00, à la douche jusqu'à 5.00, heure à laquelle j'ai (petit) déjeuné, et sorti faire des courses vers 7.00. Efficace. Dimanche, pareil, mais en moins pire.

Ce que j'ai oublié

Parce que j'ai oublié un truc, pas si négligeable quand même. J'ai vécu mon premier vrai earthquake. C'était dimanche 17, pendant la soirée, une peu avant 9.00 pm. J'étais assis devant mon ordi, dans la chambre de chez Mrs. C., à faire du rien. À un moment, drôle de sensation, tout tremble pendant quinze secondes, mais sans excès, rien ne tombe. Je sais ce que c'est, je sais aussi que je peux pas faire grand chose. Instinctivement, je prends mes clefs et me dirige vers une arche consolidée proche de la porte de sortie. Et tout ça en laissant mon portable allumé et grand ouvert dans la chambre. Je pensais pas que je serais prêt à tout laisser et à partir en cas de séisme, et je me suis pas mal surpis sur ce coup, mais c'est somme toute plutôt rassurant. Quelques minutes plus tard, j'ai eu droit à une deuxième vague, sans doute une conséquence du premier. J'apprendrai plus tard que l'épicentre se trouve non loin de LAX. Magnitude 4.7 pour le premier. C'est pas rien. Les zones plus proches de l'épicentre pleurent du mobilier.

Et mardi, au labo, après avoir un peu discuté du tremblement de terre de dimanche, rebelote. Tout le monde a abandonné ses activités, on est tous descendus du troisième étage pour aller attendre dehors la deuxième vague qui n'est jamais venue. 4.0 pour celui-là. S., qui est en thèse ici depuis trois ans, n'avait vécu que trois gros séismes angeliens jusque là. Et, du coup, deux de plus en seulement trois jours.

3 commentaires:

  1. ReggaeJazz festival : Tu sais te faire haïr tu sais ? ;P
    Tu raconteras hein !

    Et j'approuve pour la plaque. Grande classe.

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  2. Et moi qui croyais que le 4.0 était la 2ème vague du premier et seul séisme.....

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  3. Philippe Rogissart réclame la suite...Il n'a plus rien à lire le soir...Et en plus, maintenant c'est les vacances..

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